Une courte étape vallonnée qui emmènera le peloton à travers le Frioul jusqu’en Slovénie puis de retour dans le Frioul, où les coureurs devront réaliser 2 tour et demi d’un circuit accidenté avant de se diriger vers la ligne.
LE PARCOURS
L’étape débutera par 35 kilomètres de plat avant d’arriver à la première difficulté de la journée qui pourrait permettre à l’échappée de se former si cela n’a pas été fait avant. Rien de difficile malgré tout, mais tout de même un terrain plus favorable que du plat.
Au kilomètre 63, le peloton entrera dans le circuit final qu’il devra parcourir deux fois et demi. Ce circuit comporte plusieurs côtes courtes rapprochées, mais une seule sera répertoriée.

Au sommet de cette côte (à gravir 3 fois), il en restera deux plus petites à franchir coup sur coup.
Ensuite, 14 kilomètres de plat et on grimpe de nouveaux ces côtes par 3 fois. Au bout de la 3ème fois, les coureurs bifurqueront sur le droite au sommet de la deuxième côte.

Il restera une dernière difficulté à négocier. Placée à 3 kilomètres de l’arrivée, cette côte de 600m à 8.5% sera la rampe de lancement parfaite pour un puncheur voulant distancer ses compagnons et éviter un sprint. Si tant est qu’il soit accompagné !
A noter la présence de pavés dans le final. Une portion de 350m pavée dans le centre de Gorizia, jusqu’à 300m de l’arrivée et le dernier virage. Les pavés ont l’air en bon état, mais attention en cas de pluie, ils pourraient être rendus glissant.
En cas d’arrivée groupée, attention au final avec plusieurs points d’accroches dans les 2 derniers kilomètres : ronds-points, rétrécissements et portion pavée.
METEO
La pluie est de nouveau attendue sur le parcours demain, pas un jour de repos pour le peloton sur ce Giro !
Le vent sera lui aussi présent, et fort dans la première partie de l’étape, aux alentours de 20km/h. Vent en provenance du Sud, de dos donc sur les 15 premiers kilomètres. Le vent soufflera de côté à trois-quarts dos jusqu’à la première ascension de la côte en Slovénie au kilomètre 75. Le vent tendra à faiblir au fur et à mesure de la journée cependant.
LES PRETENDANTS
Beaucoup de sprinters ont déjà quitté la course, et pour ceux restant le parcours sera loin d’être simple à cause des différentes difficultés dans le final. Si des hommes comme Sagan et Cimolai devraient passer, le doute subsiste pour Nizzolo, Viviani et Gaviria si la bataille se fait trop intense dans la difficulté répertoriée sur le circuit.
A quelle type de course allons-nous assister ? Est-ce que la Bora voudra rouler et prendre le risque de laisser de gros points pour le Cyclamen aux adversaires de Sagan ? Il peut tout à fait tenter d’accrocher l’échappée pour ôter le poids de la course à son équipe. Il est le favori pour demain, lui qui peut s’imposer dans plusieurs scénarii. Côté Bora, j’aurais aussi un œil sur Fabbro. Le petit italien a déclaré avant le Giro qu’il viendrait ici en soutien de Buchmann mais qu’il pourrait tenter sa chance, notamment dans sa région natale dont il connaît les routes. Le natif d’Udine pourrait tenter sa chance et trouver un final à sa mesure avec les côtes.
Un autre natif de la région est le sprinter Cimolai, qui a déclaré cibler cette étape en particulier. ISUN ne jouant plus le général, ils pourraient être tentés de rouler sur les échappés. Problème, l’équipe ne compte plus que 5 hommes et aura besoin de soutien. Cimolai est un des sprinters les plus régulier sur ce Giro, il pourrait avoir une chance de très bien figurer demain si le peloton revient sur les échappés.
Si l’étape n’est pas contrôlée par ISUN et BORA, alors l’échappée pourra aller au bout. Les puncheurs tenteront leur chance, on peut notamment penser à Bettiol, Honoré et Ulissi, 3 hommes qu’on a déjà vu à l’avant sur ce Giro. Les 3 ne devraient pas être dérangés par les rampes dans le final et dispose d’une pointe de vitesse leur permettant d’avoir confiance en leur chance de victoire en cas d’arrivée en petit comité. La courte distance sera un avantage pour Ulissi qui tend à disparaître lorsqu’on dépasse les 200km de course.
MES CHOIX
Je ne pense pas que Bora voudra absolument contrôler l’échappée, tant que personne de dangereux pour Sagan ne s’y trouve. ISUN ayant 3 hommes en moins pourrait se retrouver seule aux commandes, et je ne les vois pas rentrer seuls.
Je me dirige donc plus sur un scenario échappée avec de bons puncheurs ayant une bonne pointe de vitesse comme Honoré, Bettiol et Ulissi. J’ajoute aussi Fabbro qui, certes moins rapide au sprint, n’en possède pas moins un excellent punch. Enfin, en cas de retour du peloton, je pars sur le régional Cimolai.
- Bettiol @ 16 (0.25%)
- Cimolai @ 22 (0.2%)
- Ulissi @ 29 (0.15%)
- Honoré @ 33 (0.15%)
- Fabbro @ 125 (0.05%)