Une seconde étape vallonnée mais où les principales difficultés seront situées dans les 60 derniers kilomètres. Les sprinters passeront ils la dernière côte ?
LE PARCOURS

La première ascension de la journée, Ghöch, débutera au kilomètre 107. Bien décomposée en 3 phases avec des portions planes entre chacune.
14 kilomètres de descente. Les 3 premiers kilomètres de la descente seront pentus, avec les deux premiers virages assez technique. La descente s’aplanie par la suite, il faudra pédaler.

Oberricken débute au kilomètre 130. Une ascension de 8km très roulante, si on met à part le kilomètre à 9.4% au milieu !
Après les 2 premiers kilomètres de la descente, il y aura 2 kilomètres de faux plat montant. La descente reprendra ensuite sur 6 kilomètres, pour déboucher sur une portion plane de 12 kilomètres jusqu’à Tuggen.
Malgré les côtes qu’il y aura eu précédemment, les 18 derniers kilomètres de l’étape décideront du sort de la course et du type de finale que nous aurons.

Un premier raidar d’1.1km à 9.2% dont le sommet sera situé à 16km de l’arrivée. Après une très courte descente, 5 kilomètres de plat mèneront les coureurs à la dernière côte de la journée.

La dernière côte est longue de 2 400m à 8.2% de moyenne. Si les 500 premiers sont assez simple, les 1 500m suivants affichent du 10% de moyenne ! Les 400 derniers mètres seront eux à 8%.
Une vraie côte pour puncheurs dans laquelle nous devrions voir des attaques !
S’en suivra une descente de 3.3km assez rapide. Cependant, il faudra rester attentif notamment aux virages dans la forêt où la visibilité ne sera pas optimale, et où la pluie pourrait jouer un rôle très important. Il restera ensuite 3.6km de plat jusqu’à la ligne.
METEO
La météo prévoit de la pluie toute la journée sur cette étape, même si ce n’est pas le déluge, la donnée est importante.
Le vent soufflera depuis le Nord / Nord-Ouest, favorable sur la première partie du parcours jusqu’à la première ascension répertoriée. Un vent d’Ouest dans le final de la course, ce qui veut dire que les deux derniers raidars se feront avec un vent défavorable. Malgré tout, le vent ne soufflera pas fort toute la journée, entre 5 et 7km/h.
LES PRETENDANTS
Comme dit précédemment, ce sont dans les 18 derniers kilomètres que la course se jouera, avec les deux côtés dans le final. Bien que le vent y soit défavorable, il ne soufflera pas fort et on devrait malgré tout voir des attaques, surtout quand on voit le plateau de puncheurs aligné sur le Tour de Suisse.
Une late attack dans la dernière côte aura ses chances de réussite car il sera compliqué de mener la chasse dans la descente, et il ne restera que 3.5km de plat derrière.
Il est aussi possible que l’étape se joue sur un sprint en comité réduit si aucun homme n’a réussi à s’isoler. Il y aura bien quelques sprinters sur ce Tour, mais tous ne pourront pas passer la dernière côte, voire aucun. Selon les attaques et la vitesse d’ascension, je ne vois que Matthews et Laporte potentiellement capable de rester au contact. Et si c’est le cas, Michael sera dur à battre au sprint !
A la vue de la dernière côte, les puncheurs devraient pouvoir s’en donner à cœur joie, et le plateau sera très relevé : Van der Poel, Alaphilippe, Hirschi, Schachmann ou encore Cosnefroy.
Les deux premiers cités sont les favoris pour demain, seulement lorsqu’on regarde la météo et une journée rendue plus difficile par la pluie, je donnerai un avantage à Van der Poel. Dernier exemple en date, la cinquième étape de Tirreno, remportée par MvDP où Alaphilippe termine à plus de 20′. Certes, les conditions ne devraient pas être aussi dantesque demain, mais cela donne une indication.
Schachmann est un nom qui me plaît particulièrement pour demain. Vainqueur de Paris-Nice, et 3 T10 sur l’Amstel, La Flèche et LBL, il réalise un bon chrono hier. Dans l’optique du classement général, je le vois être présent dans le final demain.
MES CHOIX
- Van der Poel @ 3.5 (0.4%)
- Schachmann T3 @ 5 (0.25%)